jeudi 26 mai 2016

un mâle, deux mâles, deux mots, des maux


La tension continue de monter.
D’un côté, cette ardeur que dans les yeux je porte,
En face une moustache et le muscle de tous les militants mobilisés, à bloc : c’est tout ou rien ! jusqu’à la bombe, pourquoi pas, puisqu’on en a la douloureuse expérience, déjà…



Qui va compter les points ?
À moi, Comte, deux mots…
Oui, le peuple français est le peuple le plus intelligent de la terre. Voilà pourquoi, sans doute, il ne réfléchit pas. (Edgar Faure, homme politique du XXe siècle)

Au milieu ce Peuple français, qui doit suivre de la tête les coups renvoyés, comme à Roland-Garros. Et qui essaie de comprendre. Quand les questions posées sont sommaires, forcément les réponses sont simplistes. Une radio populaire interroge deux auditeur/trice/s : pour les deux « on n’y comprend rien », et on résume pour aller au plus facile : on est contre.

Logiquement, il faut comprendre. Qui peut expliquer, en mots simples, un texte qui mérite d’être compris avant de mettre le pays à feu et à sang, sans diesel ni kilowatts ?
Qui sera interprète, traducteur, intermédiaire, truchement ? On pourrait imaginer que ce soit le rôle des médias, comme leur nom l’indique.
Il s’agit d’adapter le Code du travail à notre temps, et les mesures sont nombreuses, pas si simples à faire comprendre. Certains s’y sont essayés, dans la presse, comme Le Monde, 20mn, Metronews, ou les sites des télés, France-Télévisions, tf1...
Malheureusement, ces explications ne sont pas accessibles à tous les publics ; dans ce cas il est plus facile de balancer gros, rustique, sommaire – et en donnant son opinion en même temps, car l'objectivité c'est difficile. La plus simple dans ce cas : c’est non, le plus pessimiste. Et le non sert d’outil politique.

On en revient aux muscles, à l’affrontement.
Et là bien sûr, c’est où les mecs, les vrais, sont les plus forts… On balance qu’on ne changera rien ; on bloque les routes, les stations d’essence. Et le blocage des médias, pratique pour empêcher d’expliquer !

Peut-on souhaiter une autre manière de dialoguer ?
Faut-il espérer qu’on s’écoute des deux côtés ? Comment expliquer ce jeu de rôle aux enfants, que les adultes sont censés éduquer par l’exemple ?
Car dimanche, ils vont fêter leurs mamans – au mépris de ceux qui snobent cette fête « pétainiste ». Et aller voir Mamie, qui les attend comme chaque année, si on a pu faire le plein d’essence…

Et voilà où on retrouve les femmes ! qu’est-ce qu’elles en disent les femmes, est-ce qu’on leur demande leur avis, en politique ? Une seule, ministre, a été chargée de porter le fardeau, de prendre les coups. Et elle a du cran, salut !
 
  
Myriam EL KHOMRY
 Attendons la semaine d'après, beaucoup plus importante : rendez-vous avec le seul Euro qui compte : le foot ! (entre mecs, tiens)

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